Les cinq langages de l’amour en matière de dépenses : explication
Êtes-vous plutôt adepte du doom spending ou du cash stuffing ? Découvrez les cinq langages de l’amour en matière de dépenses, et en quoi ils façonnent les habitudes financières d’aujourd’hui.
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Tout le monde a ses propres particularités en matière de finances, mais avez-vous déjà envisagé vos habitudes de consommation sous la forme d’un langage de l’amour ? Que vous distribuiez votre argent dans des enveloppes, fassiez des folies pour surmonter le stress ou exposiez ouvertement votre budget au monde entier, votre façon de dépenser ne se résume pas à votre solde bancaire : elle reflète vos priorités. Décortiquons les « langages de l’amour » les plus en vogue en matière de dépenses et tentons de savoir où vous vous situez.Vous vous souvenez peut-être de cette bonne vieille méthode de gestion budgétaire qu’est la « méthode des enveloppes », mais avez-vous entendu parler de sa version moderne, le « cash stuffing » ? Le cash stuffing est plutôt simple : vous répartissez votre argent liquide en plusieurs enveloppes, chacune d’entre elles étant munie d’une étiquette correspondant à une catégorie bien précise. Les courses ? Une enveloppe. Le loyer ? Une enveloppe. Les emplettes de Noël ? Vous l’aurez compris : une enveloppe. Vous ne dépensez que ce que contient l’enveloppe, et une fois que celle-ci est vide, c’est terminé. Pas question de sortir la carte de crédit pour couvrir la différence. Cette méthode consiste à faire en sorte que chaque centime compte, au sens propre du terme.Le génie du cash stuffing réside en partie dans le fait que cette méthode repose sur ce que les psychologues appellent la « douleur de payer » : ce sentiment désagréable qui vous envahit lorsque vous remettez physiquement de l’argent à une personne. Mais il ne s’agit pas uniquement de faire des économies. Il s’agit également de faire attention à ses dépenses, et le cash stuffing propose un moyen concret et visuel d’y parvenir. Tout le monde a déjà entendu parler du « doom scrolling », mais connaissez-vous la version shopping : le « doom spending » ? En substance, le doom spending permet d’échapper un instant à la pression financière. Lorsque l’avenir semble incertain, cliquer sur « ajouter au panier » peut apparaître comme une façon de reprendre momentanément le contrôle. Une grande partie de ces dépenses effrénées découle de la frustration ressentie par de nombreuses personnes qui ne peuvent pas se permettre de franchir les étapes traditionnelles de l’âge adulte. Si les objectifs financiers traditionnels semblent hors de portée, pourquoi ne pas faire des folies en achetant ce qui vous comble dans l’instant ? En définitive, le doom spending traduit le désir de trouver un peu de joie dans un monde regorgeant de défis. Et s’il est tentant de chasser le bonheur en dépensant, la véritable autonomie financière consiste à trouver un équilibre : se faire plaisir quand ça compte, mais aussi se préparer un avenir agréable.Si vous avez constamment l’impression d’être au bord du désastre financier et que vous ne pouvez pas vous empêcher de mettre de l’argent de côté, ou si vous dépensez sans compter en refusant d’admettre la réalité de votre solde bancaire, votre langage de l’amour en matière de dépenses pourrait bien être la dysmorphie financière. Fondamentalement, la dysmorphie financière correspond à un décalage entre votre situation financière et votre perception des dépenses ; une situation que 43 % des personnes des générations Y et Z admettent connaître. Mais indépendamment de votre solde, si votre perspective financière est faussée, vous aurez toujours l’impression d’être à la traîne. Pour pallier ce malaise, les personnes peu fortunées s’adonnent à la thérapie par le shopping, tandis que celles qui disposent de fonds confortables vont jusqu’à se priver de produits de première nécessité.Alors, que faire pour remédier à la dysmorphie financière ? Première étape : Reconnaître que l’argent ne relève pas du rationnel, mais de l’émotionnel. Deuxième étape : Remettre en question la croyance selon laquelle plus on a, mieux c’est. En fin de compte, ce n’est pas la taille de votre compte en banque qui vous définit, mais la façon dont vous utilisez votre argent pour vivre la vie que vous souhaitez. Fini le temps où l’on gérait son budget en secret. Aujourd’hui, l’heure est à l’ouverture, à l’honnêteté et, bien sûr, à l’expression sonore de ses objectifs financiers. Les adeptes du loud budgeting font preuve de transparence et ne se cachent pas lorsqu’il s’agit de parler de leurs priorités financières. Refuser les invitations mondaines qui ne cadrent pas avec son budget ne suffit pas : les adeptes du loud budgeting tiennent à expliquer les raisons de leur décision. Le principe est de briser les tabous qui entourent les discussions sur l’argent et de libérer la parole sur les finances.L’avantage de la méthode du loud budgeting, c’est qu’elle vous pousse à rendre des comptes. Lorsque vous exprimez vos objectifs financiers, vous ne vous contentez pas de garder le cap, vous invitez les autres à vous soutenir tout au long du parcours. Les proches qui comprennent vos priorités financières peuvent même prévoir des activités plus adaptées à votre budget, afin que vous puissiez participer sans pour autant dilapider vos économies. Et, qui sait, vous les inciterez peut-être à réfléchir davantage à leurs propres finances.Vous souvenez-vous de l’époque où tout le monde parlait du mouvement FIRE (indépendance financière, retraite précoce) ? Eh bien, les choses ont changé. Place à l’épargne douce. Au lieu de mettre chaque centime de côté en vue d’un lointain rêve de retraite, les adeptes de l’épargne douce privilégient le moment présent sans trop se soucier de quoi demain sera fait.L’épargne douce gagne du terrain, en particulier auprès des personnes de la génération Z, 75 % d’entre elles affirmant privilégier une meilleure qualité de vie immédiate à un magot placé à la banque. Les adeptes de l’épargne douce n’abandonnent pas pour autant totalement l’épargne ou les investissements, mais ils les envisagent avec beaucoup plus de légèreté. Au lieu de tenir un budget serré, de compter chaque centime et de viser des objectifs financiers à long terme au détriment du bonheur quotidien, ils s’efforcent de mener une vie en accord avec leurs valeurs. Cette tendance s’inscrit dans un mouvement plus large en faveur d’une « vie douce », où le confort, la réduction du stress et le bien-être personnel prennent le pas sur la routine de la vie professionnelle.
Quel que soit votre langage de l’amour en matière de dépenses, N26 vous propose une manière simplifiée et sans stress de gérer votre argent. Grâce aux Espaces, vous pouvez créer plusieurs sous-comptes, un pour chaque projet, afin d’atteindre plus facilement vos objectifs financiers. Gardez une vue d’ensemble de votre situation financière grâce à des notifications instantanées chaque fois que de l’argent entre ou sort de votre compte. Trouvez le compte qui vous ressemble.
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