Tirelire sur un fond rose.

Habitudes de dépenses et d'épargne en Europe en 2021 ?

Qui des Français ou des Allemands sont les plus économes ou dépensiers ? Lisez notre article pour découvrir nos données de 2021 sur les habitudes d’épargne et de dépenses des Européens.

Temps de lecture: 17 min

Si vous faites partie de celles et ceux qui ont déjà essayé sans succès de vous tenir à vos objectifs d’épargne, vous suspectez peut-être que le cerveau humain n’est pas prédisposé à nous faire réussir.

« Nos cerveaux ne se sont pas développés dans le but de nous faire prendre des décisions financières intelligentes », explique le Dr Mira Fauth-Bühler, neuroscientifique et professeure de psychologie économique et neuroéconomie à l’Université FOM de Stuttgart. Si cela ne veut pas pour autant dire qu’il nous faille aller à l’encontre de notre nature humaine pour épargner efficacement, Dr Fauth-Bühler suggère néanmoins de concevoir l’action d’épargner d’une manière à laquelle nos cerveaux répondent positivement. « C’est dans notre nature de rechercher des récompenses », précise-t-elle. « Mais la question est de savoir si nous sommes prêts à attendre pour […] une récompense suffisamment importante qui compenserait le coût de cette attente. »

Bien entendu, votre raison d’épargner dépend probablement d’un certain nombre de facteurs, tels que votre âge, votre sexe ou même le pays dans lequel vous résidez. Ceci n’a d’ailleurs certainement jamais été aussi vrai qu’en 2021, la seconde année passée en pleine pandémie mondiale qui a vu tous les segments démographiques se confronter à de nouveaux défis.

Parce que nous souhaitions comprendre les perceptions des Européens sur le fait d’épargner en 2021 et savoir lesquels parmi eux y sont le mieux parvenus, nous avons analysé les données consommateurs de N26 de nos quatre marchés européens les plus importants, soit l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne. Nos conclusions ont montré, entre autres choses, que nos clients en Espagne ont été les plus efficaces en matière d’épargne en 2021, et que les femmes européennes s’y tiennent globalement mieux que les hommes.

Découvrez dans la suite de notre article les résultats clés de notre étude ainsi que nos autres données exclusives sur les différences en matière d’épargne observées entre Européens en 2021.

Résultats clés

Les conclusions suivantes ont été établies d’après l’analyse des habitudes de dépense des clients N26¹ sur la période allant de janvier à décembre 2021.

  • Les épargnants espagnols, plus efficaces que les épargnants allemands, italiens et français en 2021. La part mensuelle moyenne épargnée en Espagne représentait 23 % du revenu mensuel global de nos utilisateurs espagnols, par rapport à 18 % en Allemagne, 16 % en Italie et 6 % en France.
  • Nos clients N26 à Barcelone et à Madrid ont épargné en moyenne 21 % de leurs revenus mensuels, soit plus que les résidents de toute autre grande ville étudiée dans notre enquête. Nos clients à Munich se sont placés à la troisième place avec 20 % de leurs revenus mensuels mis de côté.
  • Nos clients français ont globalement épargné moins de la moitié de ce que nos autres clients européens ont mis de côté. Cette tendance était la plus marquée à Marseille où nos clients n’ont épargné en moyenne que 2 % de leurs revenus mensuels.
  • Bien que les hommes gagnent en moyenne plus que les femmes, celles-ci sont plus efficaces en matière d’épargne mensuelle, et ceci est vrai pour la plupart des tranches d’âges étudiées. Cela s’observe notamment dans la tranche d’âges des 30 à 34 ans où les femmes ont économisé en moyenne 32 % de plus par mois que les hommes (75,96 €) malgré une différence de salaire de pas moins de 26 % (soit 368,42 €).
  • Les dépenses moyennes les plus élevées ont été constatées en décembre et en novembre, et la majorité de nos utilisateurs ont épargné le plus en mars. Cette hausse des dépenses en fin d’année peut s’expliquer par une hausse des achats réalisés pour la période des fêtes.

Habitudes d’épargne en 2021 : étude comparative par pays

Le professeur Mira Fauth-Bühler tenant le modèle d'un cerveau en plastique.

Dr Fauth-Bühler explique que notre cerveau est doté d’un système de contrôle qui nous aide à réprimer les envies passagères de dépenses responsables de nos échecs en matière d’épargne. Elle compare ce système à un PDG, chargé de guider le reste du cerveau pour atteindre nos objectifs à long terme.

Un aspect intéressant de ce système de contrôle est que sa performance peut être positivement influencée par des facteurs environnementaux.

D’après Dr Fauth-Bühler, ces facteurs environnementaux peuvent être intuitifs chez les consommateurs (comme se dire « acheter un sac à main de luxe n’est pas raisonnable si mes économies sont à zéro »), mais on peut se demander s’ils sont également présents à un niveau macro, c’est-à-dire à un niveau national. L’environnement économique et culturel d’un pays pourrait-il déterminer la capacité de ses résidents à économiser de l’argent et les rendre plus efficaces à le faire que leurs voisins ?

Si nous ne pouvons vous donner une réponse définitive à cette question, nos données montrent néanmoins des divergences intéressantes en termes d’habitudes d’épargne entre les résidents de différents pays européens. Pour mieux comprendre comment nos utilisateurs en Europe ont épargné avec N26, nous nous sommes intéressés à l’argent qu’ils avaient mis de côté dans leurs sous-comptes Espaces, ainsi qu’à l’argent dont ils disposent dans leurs comptes courants.

Habitudes d’épargne en Allemagne en 2021

En 2021, nos utilisateurs N26 en Allemagne ont économisé en moyenne 368,22 € par mois. Avec un revenu mensuel moyen de 2 061,17 €, nos utilisateurs en Allemagne sont parvenus à mettre de côté environ 18 % de leurs revenus mensuels.

Ce pourcentage est plutôt remarquable, surtout si on le compare à celui de leurs voisins européens. Nos clients en Allemagne gagnaient plus en 2021 que ceux des autres pays européens étudiés, et figuraient également parmi ceux qui ont épargné le plus. Seuls nos utilisateurs espagnols ont économisé un pourcentage plus élevé de leurs revenus mensuels (23 %), mais le montant en euros épargné par nos clients allemands était le plus élevé parmi nos clients de ces quatre marchés européens.

Mais dans quelles villes allemandes résident les meilleurs épargnants ? Nous avons comparé lors de notre étude trois grandes zones métropolitaines et Munich est arrivée en tête, devançant de loin les deux autres grandes villes du pays : nos utilisateurs munichois ont en effet mis de côté la coquette somme de 1 026,18 € en moyenne par mois (soit 20 % de leurs revenus mensuels).

  1. Munich : montant mensuel moyen épargné de 1 026,18 € (soit 20 % du revenu mensuel moyen)
  2. Berlin : montant mensuel moyen épargné de 449,21 € (soit 19 % du revenu mensuel moyen)
  3. Hambourg : montant mensuel moyen épargné de 320,68 € (soit 14 % du revenu mensuel moyen)

Habitudes d’épargne en France en 2021

Au cours de l’année 2021, nos clients N26 de l’Hexagone ont épargné en moyenne 69,24 € par mois. Avec un revenu mensuel moyen de 1 230,24 €, nos clients ont donc épargné en France 6 % en moyenne de ce revenu mensuel

Pour des raisons culturelles ou économiques, nous ne saurions le dire, mais toujours est-il que nos utilisateurs français ont épargné moins que ceux des autres pays étudiés. Cela s’observe à la fois sur le pourcentage du revenu mensuel épargné et sur le montant final en euros. 

Les utilisateurs N26 de certaines grandes villes de France s’en sont un peu mieux sortis par rapport à la moyenne nationale, mais pas de beaucoup. Nos clients à Paris et à Lyon sont parvenus à épargner 7 % de leurs revenus mensuels au cours de l’année 2021, tandis que Marseille se retrouve tout en bas de notre classement européen. Voici les chiffres pour ces trois grandes villes :

  1. Paris : montant mensuel moyen épargné de 111,19 € (soit 7 % du revenu mensuel moyen)
  2. Lyon : montant mensuel moyen épargné de 74,69 € (soit 7 % du revenu mensuel moyen)
  3. Marseille : montant mensuel moyen épargné de 26,55 € (soit 2 % du revenu mensuel moyen)

Habitudes d’épargne en Italie en 2021 

Au cours de l’année 2021, nos utilisateurs N26 en Italie ont épargné en moyenne 164,58 € par mois. Avec un revenu mensuel moyen de 1 016,20 € par utilisateur, nos clients en Italie ont réussi à mettre de côté en moyenne 16 % de leur revenu mensuel

Par rapport à leurs voisins européens, ce chiffre les place à peu près au milieu du classement ; selon notre étude, ils ont épargné près de trois fois plus que nos utilisateurs en France (16 % contre 6 %), même s’ils sont tout de même loin derrière ceux en Espagne et en Allemagne. 

Néanmoins, la comparaison par ville que nous avons réalisée a fourni des résultats pour le moins intéressants. On aurait pu s’attendre en effet à ce que Milan, du fait de sa réputation de centre financier international, abrite les meilleurs épargnants d’Italie. Mais c’est en réalité à Rome qu’on trouve les utilisateurs ayant le plus épargné en 2021 par rapport à leur revenu mensuel moyen, tandis que Naples se place troisième de ce classement : 

  1. Rome : montant mensuel moyen épargné de 352 € (soit 14 % du revenu mensuel moyen)
  2. Milan : montant mensuel moyen épargné de 428,55 € (soit 13 % du revenu mensuel moyen)
  3. Naples : montant mensuel moyen épargné de 132,64 € (soit 11 % du revenu mensuel moyen)

Habitudes d’épargne en Espagne en 2021 

La surprise à laquelle on ne s’attendait peut-être pas lors de cette étude nous vient de l’Espagne, où nos utilisateurs ont mis de côté, en moyenne, un pourcentage plus élevé de leur revenu mensuel moyen par rapport à tous nos autres utilisateurs dans les pays que nous avons étudiés

En 2021, les utilisateurs N26 avaient épargné en Espagne 252 € par mois en moyenne, sur un revenu mensuel moyen de 1 108,91 €. Cela ne représente pas moins de 23 % de leur revenu mensuel mis de côté pour de futurs achats !

Et malgré leur diversité géographique, les trois villes espagnoles que nous avons étudiées partageaient les mêmes habitudes marquées en matière d’épargne. Barcelone et Madrid ont fait tout aussi bien l’une que l’autre : nos utilisateurs dans ces deux villes sont parvenus à épargner 21 % de leurs revenus mensuels. Les Valenciens, quant à eux, ont épargné davantage en termes monétaires, mais du fait de leurs revenus mensuels bien plus élevés, cela se traduit par un pourcentage d’épargne moins élevé par rapport à celui des deux autres villes espagnoles.

  1. Barcelone : montant mensuel moyen épargné de 302,30 € (soit 21 % du revenu mensuel moyen)
  2. Madrid : montant mensuel moyen épargné de 233,34 € (soit 21 % du revenu mensuel moyen)
  3. Valence : montant mensuel moyen épargné de 397,49 € (soit 18 % du revenu mensuel moyen)

Habitudes d’épargne en 2021 : répartition par tranche d’âges et par sexe 

La ville où vous résidez n’est, bien entendu, qu’un des nombreux facteurs qui peuvent déterminer votre capacité à épargner. Nous avons donc analysé les données collectées par tranche d’âges et par genre (celui auquel nos utilisateurs N26 ont indiqué s’identifier) et cette étude a révélé de nouveaux faits intéressants. 

En voici quelques-uns :

Les hommes ont gagné en moyenne 30 % de plus que les femmes, mais ont moins épargné 

L’écart hommes-femmes est bel et bien réel, du moins d’après ce que l’on a constaté chez nos utilisateurs N26 à travers l’Europe. Nos données de 2021 ont montré que parmi ceux-ci les personnes qui s’identifient comme homme disposent en moyenne d’un revenu mensuel 30 % plus élevé (soit 385,52 €) que celles s’identifiant comme femme pour une même tranche d’âges. L’écart de revenus le plus élevé que nous avons relevé dans notre étude porte sur les hommes et les femmes appartenant au groupe des 55 à 59 ans, au sein duquel les hommes gagnent 42 % de plus en moyenne par mois que les femmes. 

Tandis que cela vient confirmer les inégalités de genre qui persistent encore dans le milieu du travail, nos données ont néanmoins révélé quelque chose de plus surprenant encore. De manière générale, les femmes sont beaucoup mieux parvenues à épargner que les hommes, mettant de côté en moyenne 22 % de leurs revenus mensuels par rapport à 16 % pour les hommes

Dr Fauth-Bühler indique que ce phénomène peut s’expliquer par des raisons d’ordre neurologique. « On a découvert que les femmes disposaient d’un système de contrôle, c’est-à-dire le PDG de notre cerveau, plus étendu que celui des hommes », explique-t-elle. D’après elle, leurs cerveaux seraient donc « plus aptes à réprimer des comportements risqués et impulsifs » comme effectuer des dépenses excessives ou investir dans des actions à haut risque. 

Malgré les réelles différences en matière d’évolution chez les hommes et chez les femmes, il faut néanmoins noter que les genres continuent d’évoluer. D’ailleurs, l’idée même d’un modèle binaire de genres devient de plus en plus obsolète. Si nous n’avons pu le faire cette fois-ci, nous espérons pouvoir apporter à l’avenir davantage de contexte à cette analyse et inclure les données de nos utilisateurs qui s’identifient comme non-binaires ou de genre neutre.

Les Européens appartenant aux tranches d’âges les plus élevées sont de meilleurs épargnants

Notre étude a en effet indiqué que les Européens âgés de 60 à 64 ans ont en moyenne épargné plus que ceux appartenant à toutes les autres tranches d’âges comprises entre 18 et 65 ans. Ceci n’est peut-être pas si surprenant que ça, mais ce qui l’est réellement, c’est que les femmes de cette tranche d’âge ont épargné 10 % de plus que les hommes, soit 31 % de leurs revenus mensuels par rapport à 20 % pour les hommes. 

Les Européens plus jeunes sont généralement ceux qui ont eu le plus de mal à économiser en 2021, les hommes âgés de 20 à 24 ans n’ayant mis de côté que 9 % de leurs revenus mensuels.

Dr Fauth-Bühler y voit là encore une cause neurologique : « le système de contrôle est une des dernières zones du cerveau à atteindre la maturité », nous indique-t-elle. « Cela signifie donc qu’atteindre des objectifs en matière d’épargne est naturellement plus difficile pour les personnes plus jeunes, car le système de contrôle est encore en train de mûrir. » 

Elle fait remarquer que cela peut également expliquer pourquoi les jeunes sont plus enclins à prendre des risques et ne se soucient pas autant du fait d’épargner que des personnes plus âgées.

Comment la pandémie de COVID-19 a-t-elle affecté les habitudes d’épargne en 2021 ? 

Bien que nous n’ayons analysé ces données en matière d’épargne que sur une année, il est important de noter que 2021 n’était pas une année « comme les autres », loin s’en faut. 

« Notre système de valeurs et nos priorités ont changé avec la pandémie de COVID-19 », précise Dr Fauth-Bühler. « À l’heure actuelle, on observe que les gens sont plus disposés à économiser de l’argent et à dépenser moins, notamment pour des biens de consommation comme les vêtements et les chaussures qui sont sujets à des changements de mode. »

Il est probablement trop tôt pour réellement quantifier l’impact de la pandémie sur nos comportements en matière d’épargne et de dépenses. Néanmoins, d’après Dr Fauth-Bühler, « il est fort possible que ces changements dans notre système de valeurs apportés par la pandémie se reflètent d’une manière ou d’une autre dans nos habitudes d’épargne et de dépenses, du moins sur le moyen terme. »##Les 5 conseils de Dr Fauth-Bühler pour réprimer nos envies de dépenses 

Nous avons demandé à Dr Fauth-Bühler ce que les consommateurs peuvent faire pour résister à leurs envies impulsives de dépenses. Voici les cinq conseils utiles qu’elle nous a donnés et que nous avons résumés ici pour plus de clarté. 

1. Ne faites pas les magasins quand vous êtes de mauvaise humeur ou en situation de stress 

Il nous arrive à tous de dépenser de manière impulsive de temps à autre, notamment lorsque nous sommes stressés ou de mauvaise humeur après une longue journée au travail. Cependant c’est dans ce genre situation qu’il faut justement éviter d’aller faire les magasins. 

En effet, notre système de contrôle (le « PDG » de notre cerveau) se met en veille quand nous sommes de mauvaise humeur ou stressés. Notre comportement est alors principalement guidé par des systèmes cérébraux plus primitifs, tels que le système de récompense. Ce dernier nous pousse à rechercher des récompenses, en nous encourageant à céder aux offres irrésistibles, telles que celles qui nous promettent « deux t-shirts pour le prix d’un ».

2. Payez en espèces plutôt qu’avec votre carte bancaire 

Il paraît en effet assez logique que nous dépensions plus facilement avec notre carte bancaire plutôt que lorsque nous avons à payer en espèces. Ceci est d’ailleurs étayé par des études : utiliser une carte bancaire, ou tout autre dispositif de paiement virtuel, nous fait oublier les montants et nous aide à dissocier l’achat du paiement. 

De plus, en payant de manière répétée avec notre carte bancaire pour des achats que nous avons désirés, notre cerveau se met à associer l’utilisation de cette carte à l’obtention d’une récompense. Cette association se fait par le biais d’un processus que les psychologues appellent le « conditionnement classique ». La carte bancaire devient donc un stimulus conditionné et a, en tant que tel, la capacité d’induire un « désir » de l’utiliser, car elle est associée à l’achat de biens qui nous font plaisir.

3. Ne faites pas les magasins en vitesse 

Le fait d’être pressé par le temps est l’ennemi de la pensée rationnelle. En effet, si le temps nous manque pour réfléchir à notre comportement, le système de récompense de notre cerveau prend alors la relève et guide nos actions. 

Seulement le système de récompenses n’est pas uniquement conçu pour maximiser le sentiment gratifiant qui suit l’obtention d’une récompense : il crée également des comportements qui s’apparentent à des habitudes et vous fera automatiquement désirer cette super offre à chaque fois que vous la verrez. Ainsi, vous pourriez vous retrouver dans la même situation dans deux semaines et agir exactement de la même façon.

4. Identifiez ce qui déclenche vos envies 

Grâce aux études menées sur les drogues, nous avons appris qu’une personne est plus susceptible de rechuter si elle est confrontée à des stimuli qu’elle associe à la prise de drogues et à leurs effets. Par exemple, prendre un café le matin peut ainsi être un stimulus pour un ancien fumeur et lui donner fortement envie de fumer. 

Quand il s’agit d’argent, éviter ces stimuli nous aide à réprimer nos envies, car cela élimine ce qui les déclenche automatiquement. Essayez donc d’identifier ces déclencheurs ou ces stimuli qui vous poussent à dépenser de manière impulsive : par exemple, votre envie vous vient-elle dès que vous voyez une nouvelle offre ou serait-ce plutôt à la vue de votre magasin préféré ? 

5. Prenez le contrôle de votre environnement immédiat 

Si vous voulez économiser de l’argent, passez plutôt une journée à vous promener dans la forêt plutôt qu’à déambuler dans les rues commerçantes de votre ville. Il vous en coûtera ainsi beaucoup moins d’essayer de résister à la tentation à la vue de vos magasins de vêtements préférés. 

Pour ce qui est du shopping en ligne, compliquez-vous le plus possible le passage et le paiement de vos commandes. Par exemple, évitez de sauvegarder automatiquement vos coordonnées bancaires ou d’activer les méthodes de paiement instantané. Et ne sauvegardez pas non plus vos identifiants de connexion sur les sites marchands. L’action d’acheter, devenue un automatisme, est ainsi interrompue et cela permet au système de contrôle de reprendre le dessus.


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¹ L'étude est basée sur l'analyse par N26 des données de dépenses et des données d'épargne agrégées et anonymisées de plus de 60 000 clients N26 allemands, 40 000 clients N26 français, 10 000 clients N26 espagnols, 20 000 clients N26 italiens et 1,7 million de clients N26 dans le reste de l'Europe au cours de la période de janvier à décembre 2021. Les « données de dépenses » sont définies comme les virements d'argent sortant du compte bancaire principal des participants à l'enquête, tandis que les « données d'épargne » sont définies comme l'argent mis de côté dans les sous-comptes Espaces des participants à l'enquête ainsi que sur le compte principal.

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Par N26

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