Le Black Friday est-il dépassé ?
Le Black Friday a peut-être perdu de sa superbe, mais avec un peu d’organisation, vous pouvez encore rentabiliser cet événement annuel de shopping.
Temps de lecture: 6 min
Fini le temps du Black Friday où les gens campaient devant les magasins et se précipitaient dans les rayons pour dénicher les meilleures affaires. Ce qui était autrefois un marathon de shopping d’une journée s’est transformé en un « Black November » épuisant, avec des promotions interminables et des remises dérisoires. Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Et surtout, comment profiter au maximum du Black Friday en cette ère nouvelle ?Autrefois, le Black Friday était un véritable marathon de shopping qui durait toute une journée. C’est difficile à concevoir aujourd’hui, mais imaginez : des files d’attente autour des grands magasins et des clients armés de café et de détermination, se ruant dans les rayons pour dénicher les meilleures affaires avant tout le monde. Au-delà des réductions, il s’agissait d’une véritable expérience. Familles et amis s’associaient pour vivre une aventure commerciale, où l’on cherchait autant à tisser des liens qu’à faire de bonnes affaires. Mais au fil des années, les commerçants se sont mis à jouer la carte de la surenchère, cherchant à se surpasser les uns les autres en démarrant plus tôt chaque année. Des enseignes comme Walmart et Target ont commencé à ouvrir le jour de Thanksgiving, transformant le Black Friday en une opération de cinq jours. Très vite, ces cinq jours ont débouché sur le « Black November », où les ventes commencent des semaines avant le jour J. Ce qui n’était qu’une journée de folie s’est transformé en une saison complète. À mesure que les magasins étendent leurs offres sur plusieurs semaines, la frontière entre la « période des achats de Noël » et le « shopping juste pour le shopping » s’estompe. Si ce calendrier allongé permet une plus grande flexibilité, la question se pose néanmoins : pourquoi cette journée de fièvre du shopping a-t-elle disparu ?Plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi le « Black Friday » a perdu de sa superbe. Une récente enquête d’UFC-Que Choisir révèle que les fausses promotions sont monnaie courante, et les spécialistes rappellent que les véritables réductions sont rares. Ces étiquettes tape-à-l’œil « -50 % » ou « -40 % » ? Ce ne sont bien souvent que des tours de passe-passe. Certains commerçants manipulent les prix de référence, les augmentant plusieurs semaines avant le Black Friday pour donner l’impression que les « réductions » sont plus importantes. En réalité, une étude menée par Which ? a montré que plus de 90 % des prix proposés lors du Black Friday étaient identiques, voire inférieurs, dans les six mois précédant l’événement. Les fausses remises ne sont pas les seules à faire éclater la bulle du Black Friday : le sentiment d’urgence s’est également estompé. Depuis l’avènement du Cyber Monday, les commerçants se sont mis à étendre les offres du Black Friday sur plusieurs semaines, en multipliant les promotions dès le début du mois de novembre. Ce qui était autrefois une journée de folie s’est transformé en un mois marathon baptisé « Black November », qui laisse aux consommateurs le temps de faire leurs achats et de prévoir leur budget. Cette évolution a émoussé l’attrait du Black Friday. Les consommateurs ne se pressent plus pour profiter de cette journée de bonnes affaires, et les chiffres le prouvent : 2021 fut la première année où les ventes du Black Friday ont baissé par rapport à l’année précédente, avec 8,9 milliards de dollars contre 9 milliards en 2020.Si le Black Friday a perdu de sa magie, il n’en reste pas moins la plus importante journée de shopping de l’année. Et avec les méthodes sournoises des commerçants, il est très facile de se laisser prendre au jeu. Pour faire une vraie bonne affaire, il faut fouiller un peu. Avant de sauter sur le téléviseur à « -80 % », prenez le temps de vérifier le prix du produit ailleurs. Une simple recherche sur Internet vous permettra de savoir si cette réduction est réelle ou si elle relève de méthodes marketing astucieuses.L’essentiel, c’est de se préparer. En amont du Black Friday, constituez un panier en ligne ou une liste de souhaits avec les articles qui vous intéressent et notez leurs prix. Vous pourrez ainsi comparer les prix « avant » et « après » pour vérifier si les réductions du Black Friday en sont réellement. Et plus vous commencez tôt, mieux c’est. Pensez à utiliser des outils comme Camelcamelcamel et Keepa pour suivre l’historique des prix sur Amazon, et mettez en place des alertes pour repérer les véritables baisses.Pour les produits de tous les jours, comme les soins de la peau ou les croquettes pour animaux, il est intéressant de faire des réserves en cas de promotions, mais seulement si vous aviez de toute façon l’intention de les acheter ! Autrement, si vous dépensez votre budget en achats compulsifs, vous risquez de vous retrouver dans une situation inconfortable, surtout à l’approche des fêtes de fin d’année. N’oubliez pas : si vous comptiez de toute façon faire cet achat et qu’il vous revient à moitié prix, vous avez dépensé 50 % de moins. Mais si vous achetez simplement parce que l’article est en promotion, vous avez dépensé 100 % de plus que prévu sur cet article.Alors que tout le monde est en quête de bonnes affaires, le Black Friday est l’occasion rêvée pour les escrocs qui proposent parfois des produits qui n’existent même pas. Barclays a récemment rapporté une augmentation de 22 % des pertes d’argent liées à des arnaques lors du Black Friday et du Cyber Monday de l’année dernière, les victimes ayant en moyenne perdu près de 1165 €.L’une des arnaques les plus courantes implique de fausses notifications de livraison de colis. Vous pourriez recevoir un SMS indiquant que la livraison de votre colis a été retardée et que vous devrez vous acquitter de frais supplémentaires. Le message vous renvoie ensuite vers un faux site web où l’on vous demande de saisir des données personnelles et des informations bancaires, le tout pour une somme modique. Cela vous dit quelque chose ? Un classique de l’hameçonnage destiné à subtiliser vos données. Et comme l’IA donne à ces arnaques un aspect plus légitime que jamais, l’orthographe n’est plus l’indicatrice qu’elle était auparavant. Ainsi, avant de cliquer sur un lien ou de communiquer des informations personnelles, prenez le temps de vérifier la source — — votre portefeuille vous en remerciera.
Si le Black Friday semble perdre de sa superbe, vos finances, elles, n’ont pas à connaître le même sort. N26 simplifie à merveille les opérations bancaires : pas d’offres douteuses, ni de frais cachés. Au contraire, vous bénéficiez de fonctionnalités de sécurité comme la reconnaissance biométrique et Mastercard 3D Secure, pour que votre argent reste protégé même lors de vos achats en ligne. Avec N26, vous savez toujours à quoi vous attendre : des services bancaires sûrs et simples. Alors, cette année, oubliez la frénésie et optez dès aujourd’hui pour la carte N26 qui vous correspond le mieux.
Black Friday : le festival du shopping qui n’existait pas
Comment le Black Friday a perdu de sa superbe
Apprendre à distinguer réductions et arnaques
La meilleure astuce pour les achats du Black Friday : anticiper
Méfiez-vous des arnaques du Black Friday
N26 : la meilleure affaire, tout au long de l’année
Articles similaires au sujet
PAR N26La banque qu'on adore
Articles similaires
Ces articles pourraient vous intéresser
Lifestyle
10 cadeaux abordables et réussis
Gastronome ? Fan de musique ? Nous sommes là pour vous. Cette année, pour votre Secret Santa, mettez la barre plus haut grâce à ces 10 idées cadeaux à moins de 26 € qui serviront toute l’année.
Temps de lecture: 6 min
Lifestyle
Les chiffres cachés de nos dépenses pour les fêtes de fin d’année
Des Suisses qui dépensent 43 € par personne en chocolats aux 64 % d’Européens qui optent pour des cadeaux de seconde main, découvrez où passe votre argent pendant les fêtes de fin d’année.
Temps de lecture: 5 min
Lifestyle
Les cinq langages de l’amour en matière de dépenses : explication
Êtes-vous plutôt adepte du doom spending ou du cash stuffing ? Découvrez les cinq langages de l’amour en matière de dépenses, et en quoi ils façonnent les habitudes financières d’aujourd’hui.
Temps de lecture: 6 min